En France, le passage à l’heure d’hiver, prévu pour la nuit du 26 au 27 octobre 2024, questionne toujours autant les citoyens. « On avance ou on recule ? » En réalité, à 3 heures du matin, il sera 2 heures : on recule donc d’une heure. Ce changement, instauré en 1976 par le gouvernement de Giscard d’Estaing, perdure malgré de nombreux débats sur sa pertinence.
Le passage à l’heure d’hiver nous fait gagner une heure de sommeil, mais réduit la luminosité naturelle en fin de journée, ce qui peut impacter la sécurité routière. D’ailleurs, la Sécurité routière appelle à la vigilance pour les sorties d’école et de travail, car l’obscurité tombe désormais entre 17 et 19 heures.
Quant à l’avenir de ce rituel bi-annuel, rien n’est encore sûr. Bien que l’Union européenne ait acté la fin du changement d’heure, chaque pays doit choisir entre heure d’été et heure d’hiver. En France, 59 % des participants à une consultation nationale optent pour l’heure d’été permanente, mais l’adoption est en suspens, freinée notamment par la crise sanitaire.