« Je m’y attendais pas », Amandine Weber est une photographe meusienne et gérante du studio photo Reg’ART Photo à Verdun. Ce 18 avril, elle a reçu des mains de Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne, le trophée du concours « Femme cheffe d’entreprise en Meuse ».
19 ans dans le domaine de la photo
L’histoire d’amour entre Amandine Weber et la photographie commence en 2001 lorsqu’elle est en apprentissage dans le studio Reg’ART Photo, qu’elle dirige aujourd’hui. « La directrice du studio partait à la retraite dans deux ans et m’a proposé de le reprendre, j’ai accepté ». C’est donc depuis 2006 que la meusienne dirige le studio dans lequel elle a évolué.
Amandine réalise plusieurs types de photos dont des portraits qui comprennent des clichés de mariage, famille, grossesse, naissance, photo d’identité ou encore des photos d’iris : « J’ai fait une formation et ça m’a plus donc j’ai voulu me lancer et en plus, il y a de la demande ».
Un concours pour valoriser les femmes cheffes d’entreprises
En 2022, la CCI Meuse Haute-Marne lance un réseau de femmes cheffes d’entreprises nommé « Femmes de Tête » qui réunit 28 dirigeantes d’entreprises. Pour Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne, le but est de « mettre en lumière ces parcours et ces femmes qui sont dans l’entrepreneuriat ».
Un concours a donc été organisé dans le cadre de la Journée internationale des droits féminin du 8 mars et de la Journée mondiale de la femme digitale du 17 avril. Pour cette nouvelle édition 2025, le Trophée est donc sur ce dernier thème et met à l’honneur les dirigeantes qui se démarquent par leur stratégie d’entreprise et leur communication digitale.
« C’est une amie d’enfance qui m’a parlé du concours », raconte Amandine, « Au début, je n’étais pas très motivée puis je me suis prise au jeu avec mon apprenti ». Fin février, la photographe envoie donc une vidéo de candidature dans laquelle elle se présente et décrit sa communication digitale : « Le site internet a été renouvelé, malgré mes années d’ancienneté et d’évolution je sais me mettre à jour et à la page ».
Le concours se basait sur plusieurs critères et principalement sur la manière dont les femmes mettent en place une stratégie de communication, notamment en prenant compte de la créativité, de l’innovation, du développement ou de la promotion de l’entreprise. Au total, une dizaine de candidatures ont été envoyées pour le concours.
Du côté d’Amandine, le temps passe et elle n’a aucune nouvelle : « On pensait que c’était mort, mon amie était déçue pour moi ». Puis un beau jour, au début du mois d’avril, la photographe reçoit un coup de téléphone. On lui annonce qu’elle a remporté le concours : « J’étais contente, je suis allée rapporter la nouvelle à mon apprenti, qui m’avait aidé à réaliser ma vidéo ».
C’est ce 18 avril, qu’elle a pu tenir dans ses mains la récompense : « J’ai un beau petit trophée ». Pour Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne, ce choix de date n’est pas anodin : « On ne voulait pas l’offrir le 8 mai, c’était comme pour dire que c’était juste pour l’occasion de la journée internationale des droits féminins. Pour moi, ce genre de journée devrait être tous les jours ».
Le président réfléchit d’or et déjà au thème du prochain concours.
