L’art du chaumontais Thomas Pozzi, entre ombre et lumière

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On va découvrir un univers où les couleurs parlent, où les visages racontent des histoires et où les corps deviennent des terrains d’expression. Cet univers, c’est celui de Thomas Pozzi, un jeune artiste peintre chaumontais.
On va découvrir un univers où les couleurs parlent, où les visages racontent des histoires et où les corps deviennent des terrains d’expression. Cet univers, c’est celui de Thomas Pozzi, un jeune artiste peintre chaumontais.

À seulement 20 ans, Thomas Pozzi, jeune artiste chaumontais autodidacte, expose quelques-unes de ses œuvres au centre socioculturel de Saint-Dizier. Son univers artistique, singulier et expressif, se distingue par une esthétique marquée par la dualité, des couleurs contrastées, et une prédilection pour le corps féminin.

Une révélation personnelle à l’origine de sa passion

C’est à la suite d’un événement personnel marquant que Thomas découvre la peinture. Initialement attiré par le dessin puis l’aquarelle, c’est finalement avec l’acrylique qu’il trouve son langage artistique. « J’ai su que quelque chose se passait », confie-t-il. Il peint alors sans relâche, de manière intuitive, se forgeant un style personnel sans passer par des études d’art formelles.

Son œuvre explore deux types de productions : les commandes et les créations personnelles. Ces dernières, nourries par ses émotions, révèlent fréquemment une tension entre lumière et obscurité, traduisant une introspection profonde. « Je suis un artiste à deux phases : l’une logique, l’autre complètement folle », explique-t-il.

Le corps féminin comme muse artistique

Le corps de la femme occupe une place centrale dans son travail. Pour Thomas Pozzi, il incarne une beauté plastique et émotionnelle que la figure masculine ne lui permet pas d’exprimer avec autant de fluidité. « Il y a une histoire dans le visage et le corps féminin », affirme-t-il.

Le processus créatif varie selon la nature du projet. Une toile peut naître d’un instant d’inspiration fulgurant comme prendre des mois, voire des années, à mûrir. Certaines œuvres personnelles, comme celle inspirée de l’artiste Escher, sont encore inachevées plus d’un an après leur commencement.

Du surréalisme moderne

Fervent adepte du surréalisme, Thomas revendique cet héritage artistique pour sa liberté d’expression. Il souhaite, à travers ce courant, continuer d’explorer l’imaginaire, l’émotion et la spontanéité. L’avenir de l’artiste s’annonce prometteur : de nouveaux projets l’attendent, dont une collaboration avec un auteur reconnu sur les réseaux sociaux.

L’exposition de ses œuvres à Saint-Dizier est ouverte jusqu’à la fin de la semaine. L’occasion pour les curieux et amateurs d’art de découvrir un regard neuf et profondément personnel sur le monde qui nous entoure.

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Clémentine Coppola

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