Nous sommes le 15 juillet 1518, à Strasbourg, dans l’est de la France. Les habitants vaquent à leurs occupations quand une femme se met à gesticuler frénétiquement. Les jours passent sans qu’elle puisse s’arrêter et elle est bientôt rejointe par des dizaines de femmes et d’hommes. C’est à ce moment que l’épidémie dansante démarre.
Un spectacle inspiré de faits réels
Le Grand Bal de la compagnie Dyptik est inspiré de cette période qui fêtait ses 500 ans en 2018. À l’époque, des centaines de médecins avaient été consultés, mais aucune cause n’avait été trouvée. La folie dansante s’est éteinte après un mois de danse acharnée. Les danseurs se sont produits pour la première fois à l’ACB scène nationale de Bar-le-Duc le samedi 25 janvier, devant une salle comble.
Le public en immersion
La salle est plongée dans le noir, les danseurs sont en transe, les spectateurs retiennent leur souffle et la magie opère. Pendant près d’une heure, les huit artistes vont performer avec une intensité rare et transmettre leur message au public. La performance est forte en émotions. Nos yeux restent rivés sur la scène durant toute la représentation sans pouvoir s’en défaire. Des frissons nous parcourent et les spectateurs ont presque envie de monter sur scène avec les danseurs.
La compagnie est en tournée avec ce spectacle dans l’est de la France et en Belgique jusqu’en mai 2025.
