Comme chaque année à l’automne, ces bénévoles de l’association “Les compagnons du chêne noir” se retrouvent pour un suivi de reproduction des chevreuils.
Après un brief rapide, tout le monde se met en place, afin d’observer ces animaux. Un moment important qui permet de vérifier si les faons aperçus cet été sont toujours auprès de leurs mères. Une façon d’analyser la reproduction de l’année.
Une localisation difficile
Au-delà de ce suivi, les bénévoles sont surtout des passionnés de faune sauvage. La plupart sont des retraités. Chacun à son poste, encadrant une zone bien précise pour ne pas manquer l’animal ciblé, les bénévoles ont ensuite une mission : attendre patiemment.
L’opérateur de la mission, lui, doit localiser précisément où se trouve le chevreuil, à l’aide d’une antenne, afin de guider le groupe. Et après une vingtaine de minutes d’attente, un premier chevreuil a peut-être été localisé.
Finalement, l’animal visé a disparu. Les bénévoles ne se découragent pas. Le groupe se remobilise immédiatement, afin de quadriller une nouvelle zone. Nouveau brief, nouvelle attente. En vain.
Un suivi renforcé dès décembre
Les bénévoles concluent la matinée d’observation sans avoir réussi à suivre un chevreuil. Une issue courante, car ces animaux restent sauvages.
Malgré le revers du jour, la prochaine étape sera déterminante : capturer les chevreuils pour leur poser des colliers GPS dès le mois prochain. Le suivi sera encore plus précis et permettra de collecter plus de données.