Chaque année, au mois de mars, ces bénévoles se retrouvent pendant deux semaines pour quatre sessions d’observation. Tous se réunissent au sein du GIC Argonne Sud, un groupement d’intérêt cynégétique. Leur mission : observer, compter, analyser.
L’objectif : suivre l’évolution de la faune locale et ajuster la gestion des prélèvements de chasse en fonction des données collectées.
Une technique de comptage bien précise
Après un brief précis, les équipes se dispersent en quatre circuits. Un au nord, deux au centre du massif et un dernier au sud. Ce soir-là, c’est un parcours de trois heures qui attend cette équipe avec une cinquantaine de kilomètres.Le comptage est aussi une façon de mieux gérer la chasse, en apportant des données fiables. Une manière aussi de contrôler les excès et de rappeler que le gibier n’est pas une ressource illimitée.
Suivi de la faune
Sur le terrain, l’équipe de quatre chasseurs parcourt le chemin en voiture. Les paires d’yeux sont décuplées par les lampes et les jumelles thermiques. Dès qu’un animal est repéré, il est immédiatement signalé.
Ce soir, un technicien répertorie tout : les différentes espèces et le nombre d’animaux aperçus. En fin de soirée, les données récupérées sur les quatre parcours sont croisés pour obtenir un bilan précis de la présence animale dans le secteur.
Cette nuit-là, 392 animaux ont été observés. Sur les quatre soirs de comptage, 1712 animaux ont été recensés, dont une majorité de chevreuils et de lièvres. Parfois, les mêmes animaux ont pu être comptés plusieurs fois.