Après une période d’incertitude, les thermes de Bourbonne-les-Bains s’apprêtent à rouvrir leurs portes. L’annonce a été faite ce mardi dans un communiqué de presse. La date du 24 mars est désormais confirmée, mettant fin à plusieurs semaines de flottement après la rupture du contrat de délégation de service public (DSP) entre la commune et l’exploitant Valvital. Une reprise essentielle pour l'économie locale et les curistes, nombreux à attendre la réouverture de l’établissement.

Une transition sous contrôle

Vendredi 14 février, le liquidateur de la Sasu Thermes de Bourbonne-les-Bains a officiellement interrompu le contrat qui liait la ville au groupe Valvital. Une rupture qui ouvre la voie à une nouvelle gestion, pilotée par l’Agence d’attractivité de la Haute-Marne en lien avec la municipalité.

La priorité est désormais de finaliser la transition administrative et technique. Le 21 février, le conseil municipal se prononcera sur deux points clés : l’encaissement des réservations et le lancement de travaux de maintenance évalués à 300 000 euros. Une somme destinée à garantir un accueil optimal des curistes et à répondre aux exigences réglementaires.

Des emplois préservés et une équipe médicale renforcée

Si l’interruption du contrat DSP soulevait des interrogations sur le devenir des employés, la continuité du personnel est assurée. Conformément à l’article L1224-1 du Code du travail, l’ensemble des salariés se verra proposer la poursuite de leur contrat dans les mêmes conditions qu’auparavant.

Côté médical, la réouverture des thermes s’accompagne d’une nouvelle organisation. Le Dr Nicolas Martin, récemment recruté, prendra la tête de l’équipe médicale afin d’assurer un suivi optimal des curistes. Une nomination qui vise à rassurer les patients et à renforcer la crédibilité de l’établissement.

Un enjeu économique majeur pour la région

Avec 2 420 réservations confirmées sur un objectif d’équilibre fixé à 5 000 curistes, la reprise s’annonce encourageante. Hébergeurs, commerçants et professionnels du secteur misent sur ce renouveau pour relancer une activité mise à mal ces derniers mois.

D’ici fin février, l’Agence d’attractivité de la Haute-Marne et la commune devront encore obtenir les autorisations d’exploiter auprès de l’État, une étape administrative déterminante avant la remise en service complète des thermes.

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