Chaumont signe une convention en faveur de la biodiversité

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Chaumont

Chaumont a signé une convention avec la Ligue de protection des oiseaux pour préserver la biodiversité locale à travers la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité Communale et la protection des habitats naturels.

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Le vendredi 4 octobre, aux Halles de Chaumont, Christine Guillemy, maire de la ville, et Étienne Clément, président de la LPO Champagne-Ardenne, se sont réunis pour signer une convention en faveur de la biodiversité. L’objectif ? Sensibiliser les concitoyens au respect de la nature et les reconnecter à leur environnement.

Chaumont s’engage pour la biodiversité

Chaumont franchit une première étape dans son engagement pour la biodiversité avec la signature de cette convention. Cependant, il faudra attendre que celle-ci soit officiellement entérinée après une réunion, qui s'est tenue le 9 octobre. Celle-ci réunissait l’ensemble des commissions de la ville ainsi que des représentants de chaque groupe du conseil municipal, en vue d'autoriser la signature.

Une convention, mais pour quoi faire ?

La signature de cette convention a pour principal objectif de mieux connaître et préserver la biodiversité de la ville. La maire, Christine Guillemy, souhaite confier à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité Communale pour Chaumont.

Cet atlas constituera un inventaire des milieux naturels et des espèces présentes sur le territoire, mobilisant l’ensemble des acteurs locaux – élus, citoyens et associations – autour de la préservation du patrimoine naturel. Il permettra de recenser les enjeux liés à la biodiversité et d’adopter des mesures en conséquence.

Christine Guillemy a souligné que la ville a encore des progrès à faire dans ce domaine.

« Les habitants sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales, surtout face aux phénomènes naturels auxquels nous faisons face. Cependant, nous n’avons pas tous les clés pour savoir quel chemin emprunter. »

Protéger la faune urbaine

La deuxième phase de la convention concerne la protection de la faune locale, avec un focus particulier sur les amphibiens et les libellules. Des mares seront aménagées pour favoriser leur habitat.

Les oiseaux feront également l’objet d’une attention particulière. Certains administrés perçoivent encore certaines espèces, comme les pigeons ou les corbeaux, comme nuisibles, et la gestion de ces populations reste délicate.

Étienne Clément, président de la LPO Champagne-Ardenne, s’est engagé à accompagner la ville dans la préservation des habitats de ces animaux, notamment par un état des lieux de la biodiversité urbaine et des actions adaptées aux demandes des citoyens, qui considèrent ce sujet comme prioritaire.

« Comptez sur moi pour faire vivre la convention »

Aux côtés de Christine Guillemy, Étienne Clément s’est dit ravi d’accompagner la ville dans cette démarche.

« Cela fait un moment que nous collaborons avec des communes comme Chaumont et Saint-Dizier, notamment à travers des conventions. »

Il a conclu en affirmant : « Commencer par un Atlas de la Biodiversité Communale est une excellente initiative. Il est important de connaître les forces et les faiblesses de son territoire, de faire un inventaire pour ensuite établir des recommandations et agir. »

Bénédicte Génin
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Publié le
15/10/2024
à
9:15
Modifié le
16/10/2024
à
11:01

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