Hausse préoccupante des cas de coqueluche dans le Grand Est

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Sciences & Santé
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La région Grand Est connaît une recrudescence inquiétante des cas de coqueluche depuis le début de l'année 2024, avec 50 cas signalés en seulement six mois. L'Agence Régionale de Santé appelle à une vigilance accrue et souligne l'importance de la vaccination.

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En bref

Depuis le début de l'année, la Haute-Marne et plus largement la région Grand Est connaissent une recrudescence notable des cas de coqueluche. Après une année 2023 marquée par une absence totale de signalements, 50 cas ont déjà été recensés entre le 1er janvier et le 7 juin 2024, selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est.

Une maladie contagieuse

La coqueluche est une infection respiratoire causée par la bactérie Bordetella pertussis, est extrêmement contagieuse. Elle se caractérise par une toux persistante et nocturne qui peut durer plusieurs semaines. Les nourrissons de moins de six mois sont particulièrement vulnérables, avec des risques de complications graves pouvant mener au décès.

En 2024, Santé publique France a constaté une intensification de la maladie, non seulement en France mais aussi chez nos voisins européens. En région Grand Est, une augmentation significative des consultations aux urgences et chez SOS Médecins pour des symptômes de coqueluche a été observée depuis avril.

Les stratégies de prévention

Face à cette situation, l'ARS rappelle l'importance de la vaccination, qui reste la meilleure protection contre la coqueluche. Trois stratégies vaccinales sont mises en avant :

  1. Vaccination des nourrissons : obligatoire depuis janvier 2018, avec une primo-vaccination à 2 et 4 mois, suivie d’un rappel à 11 mois.
  2. Vaccination des femmes enceintes : recommandée dès le deuxième trimestre pour protéger le nouveau-né.
  3. Stratégie de cocooning : vaccination de l’entourage proche des nourrissons pour réduire les risques de transmission.

La vaccination est également fortement recommandée pour les personnes immunodéprimées, les professionnels de santé, les étudiants en filières médicales et les personnes travaillant en contact étroit avec des nourrissons.

Que faire en cas de symptômes ?

En cas de toux persistante pendant plus de sept jours, il est crucial de consulter un médecin pour un diagnostic précis. Si une coqueluche est confirmée, le malade doit suivre un traitement antibiotique pour réduire la contagiosité et éviter les contacts avec des nourrissons. Les gestes barrières tels que le lavage des mains, la toux dans le coude et le port du masque sont également recommandés.

Bien que la coqueluche ne fasse pas partie des maladies à déclaration obligatoire, les cas groupés, notamment en collectivités (maternités, crèches, établissements de santé), doivent être signalés à l'ARS.

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Publié le
12/7/2024
à
17:40
Modifié le
29/9/2024
à
11:14

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