« Depuis un an, on travaille sur le projet ». Thibaud Philipps, vice-président de la région Grand Est et délégué des transports et aux mobilités douces, a annoncé il y a quelques jours, le projet de mise en place de navettes entre la gare de Saint-Dizier et la gare Meuse TGV située à Issoncourt.  

Faciliter le déplacement des usagers

« On travaille sur le projet depuis un an, ça faisait partie des échanges qu’on a eus avec le maire de Saint-Dizier ». Aujourd’hui, des navettes partent de la gare de Saint-Dizier pour s’arrêter à Bar-le-Duc. Le but est de prolonger ce parcours pour aller jusqu’à la gare de Meuse TGV. « On a une ligne TGV qui est efficace et fonctionne bien toute la journée, il y a un certain nombre de lignes, donc c’est plus simple pour les Bragards qui vont faire qu’une heure de navette pour prendre le TGV. », explique Thibaud Philipps. 

Pour mettre en place cette idée, la Région travaille avec le prestataire autocariste qui dessert la ligne jusqu’à Bar-le-Duc pour choisir le matériel adéquat et renforcer les effectifs. « Pour nous, c'était intéressant de s’appuyer sur un marché public déjà existant et sur des cars », commence Thibaud Philipps, « C’est parfois compliqué de mettre une offre ferroviaire, car on doit commander la possibilité de faire passer un train à une heure précise ». 

Pour le vice-président, l’avantage des cars est la simplicité pour les usagers : « S'il y a du retard sur un train, les voyageurs savent que la navette va les attendre ». Les horaires des navettes seront construits en fonction des horaires des TGV.

Ce projet répond également à une difficulté, celle de la saturation du parking de Meuse TGV : « Ces dernières années, le territoire est de plus en plus attractif, donc mettre des navettes permet une meilleure fluidité ». 

« L’intérêt de raccrocher la gare de Saint-Dizier à Meuse TGV est de pouvoir desservir plus facilement » 

Ce projet c’est aussi d'élargir le nombre de destinations. Depuis la gare de Saint-Dizier, il est possible de se rendre directement à Paris, Reims, Chaumont ou encore Dijon. Si les usagers Bragards partent depuis la gare de Meuse TGV, ils pourront se rendre en direct vers Nancy, Strasbourg, Marne-la-Vallée, Bordeaux, Rennes ou encore Bruxelles. 

L’estimation du coût du projet est de 250 000 euros sur l’année. « L’idée est de faire une première expérience sur un an renouvelable pour trouver le public et se laisser des marges de manœuvre pour pouvoir s’adapter si besoin ». 

Pour le moment, le projet est encore à l’étude et nécessite un travail plus ample mais dans l’idée, la mise en place devrait être effective dès le mois de septembre 2025.