Il est le fléau de la période printanière : le pollen. Après les acariens, il est le deuxième allergène qui touche le plus de personnes.
Il se manifeste principalement par une rhinite allergique, entraînant écoulement nasal, démangeaisons oculaires et éternuements, et peut même déclencher de l'asthme chez certains individus.
Pour identifier précisément les espèces d'arbres responsables de l'allergie, les tests cutanés, ou prick tests, sont recommandés. Cette méthode consiste à appliquer l'allergène sur la peau afin d'observer une éventuelle réaction allergique.
En constante évolution, les réactions peuvent stagner ou s’aggraver mais très rarement régresser.
L’impact du réchauffement climatique
Par ailleurs, le réchauffement climatique accentue le stress des végétaux, ce qui favorise la création de pollen. Par conséquent, la période pollinique se rallonge pour les personnes concernées.
De plus, la sensibilisation allergique n’est pas la même chaque année et de nouvelles réactions peuvent donc voir le jour.
Un facteur principalement génétique
Pour développer une allergie, plusieurs facteurs entrent en jeu, mais le principal est génétique. Si un individu n’a :
- aucun parent allergique, il a entre 5 et 15% de risque de développer une allergie
- un parent allergique, 50% de risque
- et deux parents allergiques 75% de risque.
Mais avoir une première allergie, n’exclue pas d’être exposé à une nouvelle.
En plus d’un traitement antihistaminique, il est aussi possible de se faire désensibiliser. Un constat a été fait : les allergies ne cessent d’augmenter. Il est même estimé que d’ici 2050, 50% de la population mondiale aura développé une allergie.
Risque d'allergie élevée
Avec le temps printanier des derniers jours, le pollen fait donc son grand retour dans la quasi-totalité du territoire. Ce sont 82 départements qui ont été placé en alerte rouge le 16 février dernier. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alerte sur un « risque d’allergie (…) élevé dans (…) plus des 3/4 du pays. »