Comme 55 000 licenciés en France, Vincent Henry pratique l’escrime, directeur du club Les Mousquetaires à Joinville, il transmet sa passion lors des entraînements. Personnes valides ou porteuses de handicap, tout le monde s’exerce en même temps. Aujourd’hui, Benjamin, temporairement blessé au genou et François, paralysé après un accident, peaufinent leurs gestes techniques.
Des règles simples
L’escrime est un sport qui peut paraître inaccessible, mais pourtant, les règles sont simples. L’objectif est de toucher son adversaire sans se faire toucher soi-même. La discipline peut être pratiquée avec trois armes différentes : le fleuret, l’épée ou le sabre. Pour le fleuret, le point revient à celui qui a engagé l’attaque et touché l’adversaire en premier. Les règles sont identiques pour les combats au sabre. En ce qui concerne l’épée, le point va à celui qui touche l’autre en premier et quand il y a égalité, les deux escrimeurs sont vainqueurs du duel.
Un sport pour tous
L'escrime est l’un des rares sports avec une version handisport qui se rapproche au maximum de la version valide, et c’est ce qui plaît aux joueurs. Afin de transmettre les valeurs du sport et de l’escrime. Vincent Henry, ancien international français d’escrime fauteuil, a animé une conférence organisée par l’association du Rotaract Chaumontais. Pendant près d’une heure et demie, le sportif a échangé avec le public et répondu à leurs questions. Il a même performé devant eux.
Une passion de famille
Victime d’un accident de la route en décembre 1995, il devient handicapé à plus de 60 %, touché à la jambe droite. Il doit s’adapter à sa nouvelle vie et découvre l’escrime à travers son fils. Il commence sa carrière à 40 ans et intègre le collectif France deux ans après son premier cours. Sur les quatre millions de personnes en situation de handicap en France, deux millions pratiquent régulièrement une activité physique et sportive.