Vitry-le-François se mobilise pour sauver ses urgences

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Il y a deux semaines, nous vous informions d’une possible fermeture et transformation des urgences du centre hospitalier de Vitry-le-François. Depuis, la situation a évolué, le maire et le député se sont emparés du dossier. Alors, où en sommes nous ? Le point sur la situation.
Il y a deux semaines, nous vous informions d’une possible fermeture et transformation des urgences du centre hospitalier de Vitry-le-François. Depuis, la situation a évolué, le maire et le député se sont emparés du dossier. Alors, où en sommes nous ? Le point sur la situation.

Depuis plusieurs semaines, les élus locaux viennent au secours des urgences de Vitry-le-François. Aujourd’hui, c’est au tour de la CGT d’alerter sur la situation. Pour rappel, l’Agence régionale de santé du Grand Est envisage de transformer les urgences de l’hôpital en antenne de médecine d’urgence à compter du 1ᵉʳ janvier 2026. Si cette décision est validée, le service fermerait à 20 heures sans accueil permanent. La CGT craint une moins bonne prise en charge des patients.

Une mobilisation qui gagne du terrain, jusqu’à l’Assemblée nationale

Le dossier a même été évoqué à l’Assemblée National, puisque début avril, le député de la 5ᵉ circonscription de la Marne, Charles de Courson, a directement interpellé le ministre de la Santé. Il y a deux semaines, l’agence régionale de santé nous avait également confirmé qu’aucune décision n’avait été prise.

“Le contexte de la médecine d’urgence, dans la région Grand Est comme dans toute la France, est marqué à la fois par des évolutions juridiques souhaitées par le législateur, par l’évolution des besoins de santé de la population et par des difficultés en matière de démographie médicale qui ont conduit à des tensions régulières dans les services d’urgences. Dans ce contexte, un groupe d’experts du Grand Est, professionnels de la médecine d’urgence, a été amené à travailler et à réfléchir sur l’organisation territoriale de la médecine d’urgence, dans un souci de conforter la qualité du dispositif et de renforcer les partenariats sur les territoires. Aucune décision de l’ARS n’a cependant été prise, car ces travaux doivent être complétés d’échanges avec l’ensemble des acteurs des territoires du Grand Est, en premier lieu les élus.”

De son côté, le directeur du centre hospitalier se veut plus mesurée et moins alarmiste. L’établissement souhaite d’ailleurs déposer une demande de renouvellement du service des urgences en octobre prochain. En attendant, la population continue de se mobiliser et la pétition lancée par la ville a d’or et déjà recueilli plus de 20 000 signatures.

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Paul Deswattines

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