Kinégarde : un dispositif pour continuer les soins respiratoires les week-ends

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Depuis 2011, l’union régionale des professionnels de santé du Grand Est a mis en place des gardes pour les kinés respiratoires. Depuis sa création, cela concernait les enfants et les nourrissons qui avaient des problèmes respiratoires comme une bronchiolite. Mais cette année, l'initiative s'est aussi étendue aux adultes. Une manière de ne pas encombrer les hôpitaux, mais surtout de ne pas aggraver leur situation.
Depuis 2011, l’union régionale des professionnels de santé du Grand Est a mis en place des gardes pour les kinés respiratoires. Depuis sa création, cela concernait les enfants et les nourrissons qui avaient des problèmes respiratoires comme une bronchiolite. Mais cette année, l'initiative s'est aussi étendue aux adultes. Une manière de ne pas encombrer les hôpitaux, mais surtout de ne pas aggraver leur situation.

Bronchites, bronchiolites, infection pulmonaire, ce sont des maladies respiratoires que tout le monde connaît. Et généralement, ça n’arrive jamais au bon moment. Dans le Grand Est, plusieurs kinésithérapeutes ont décidé d’imaginer des astreintes lors de la période hivernale pour prendre en charge les patients atteints de ces infections. Comme presque tous les week-ends depuis 10 ans, Emeric se porte volontaire pour l’association Kinégarde. Il continue les soins pour les pathologies respiratoires les plus graves. Dans un milieu rural comme la Meuse, les rendez-vous ne sont pas encore très prisés. 

Une initiative régionale

Cette initiative est financée par l’ARS Grand Est, à hauteur de 200 000 euros. Le financement est en baisse contrairement aux années précédentes, ce qui peut poser problèmes pour les prises en charge. Pour autant, depuis deux ans, ces gardes respiratoires sont également ouvertes pour les adultes

Tous les départements sont couverts 

Plus de 110 kinésithérapeutes prennent les astreintes sur la base du volontariat dans le Grand Est. Les départements sont découpés en plusieurs parties pour qu’au maximum les patients fassent 30 minutes de route pour une consultation.

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