Les fêtes de fin d’année approchent, mais ils les passeront dans l’angoisse. Les salariés du Leader Price ne sont presque plus payés depuis le mois d’août dernier. Le magasin a beau avoir changé d’enseigne en devenant Miamland city, la situation reste au point mort.
Un changement
Le magasin a été réapprovisionné pour la première fois depuis plusieurs semaines. Si les produits ont bien été mis en rayon, leur nature interroge avec des prix élevés, contrairement aux tarifs pratiqués par l’ancien Leader Price. Malgré plusieurs tentatives, la gérante du magasin n’a pas souhaité réagir. Interpellé en conseil municipal, le maire de Saint-Dizier s’est positionné sur le sujet
Le magasin de Saint-Dizier, pas un cas isolé
Le magasin avait été racheté en mai dernier pour 1 euro symbolique par la société HESTIA GLOBAL CONSULTING qui possède, elle, 6 Leader Price répartis sur l’ensemble du territoire national. Tous connaissent un sort similaire à celui de Saint-Dizier. Par exemple, à Brassac-les-Mines dans le Puy-de-Dôme, après avoir rompu leur contrat, les salariés ont remis les clés du magasin à la gendarmerie et entamé des procédures judiciaires. Rendez-vous début janvier pour connaître la décision du tribunal de commerce.