La Saulx, le château ou encore cette statue. Elles ont toutes un point commun : elles sont classées au patrimoine de France. Quand un monument est classé, les 500 mètres autour du lieu sont soumis aux décisions de l'architecte des bâtiments de France. À L’Isle-en-Rigault, tout le village est impacté. Le maire a lui-même conseillé à ses résidents de s’adresser en amont à l’ABF avant de faire valider le projet de construction pour aller plus vite. Malgré tout, la mairie est bloquée pendant des semaines sur certaines décisions.
Des bâtiments déclassés
Cette ville du sud de la Meuse n'est pas la seule impactée. À Mauvages, deux monuments sont classés l’un à côté de l’autre. Cette fontaine-lavoir est inscrite depuis 1988. Même si la mairie prône la sauvegarde du patrimoine. Cela les impacte considérablement, le prix de sa nouvelle mairie a même été augmenté pour se plier aux règles. Le maire a même pensé à faire déclasser ces monuments.
Des dossiers trop longs
Dans cette autre commune, le chemin de croix de 1870 est constitué de 12 statues. Pour la mairie, ces œuvres classées doivent le rester, même si cela pose un problème. Une partie du vieux village a failli être entièrement classée, mais le maire a refusé pour ne pas alourdir le travail avec l’ABF et compliquer la vie des riverains. Contactés par téléphone, les Bâtiments de France ont seulement indiqué : bien faire la différence entre le temps d’instruction du dossier et le temps de dépôt du dossier auprès de la municipalité.