« J’ai pas peur de vous, je vous attends, j’vais vous accueillir. » Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mars, policiers et personnel de l’hôpital de Saint-Dizier ont été la cible de multiples menaces téléphoniques. Au bout du fil, un homme de 37 ans, habitant du Vert-Bois, insulte et provoque les forces de l’ordre.
Face à cette situation, l’officier de police judiciaire ordonne son interpellation. Le dimanche matin, vers 8 heures, les policiers se rendent à son domicile. Mais à leur arrivée, le suspect refuse d’ouvrir et, en guise de réponse, déclenche une bombe lacrymogène sous la porte.
Il ouvre le feu sur les policiers
Les forces de l’ordre n’ont d’autre choix que de forcer la porte avec un bélier. Une fois à l’intérieur, l’homme leur tire dessus avec une arme Airsoft. À portée de main, il dispose également d’une arbalète et d’armes blanches. Après une intervention musclée, les policiers parviennent à le maîtriser à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. Deux agents sont blessés, tandis que plusieurs autres sont incommodés par le gaz lacrymogène.
Placé en garde à vue, le suspect reconnaît les faits, bien que ses explications restent incohérentes. Déféré devant le tribunal de Chaumont ce mardi, il a été placé en détention provisoire le 11 mars à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne. Il sera jugé le 25 avril.
Un individu déjà connu des forces de l’ordre
Ce n’est pas la première fois que cet homme fait parler de lui. En 2024, alors qu’il était salarié d’une entreprise bragarde, il avait déjà menacé sa direction après avoir découvert son vélo dégonflé. Il aurait même évoqué l’idée d’apporter une grenade. Jugé en janvier, il avait été condamné par le tribunal de Chaumont.
Récemment, une nouvelle plainte a été déposée à son encontre. Cette fois, c’est un conseiller pédagogique d’un lycée bragard qui l’accuse de menaces, après avoir fait une remarque à sa fille. Suite à son interpellation, plusieurs policiers ont également porté plainte.