Le bâtiment situé au numéro 1 de la place de la Concorde à Chaumont est au centre des préoccupations depuis la découverte d'une fissuration inquiétante de la vitrine du rez-de-chaussée. Cette situation a poussé la ville à prendre des mesures d'urgence pour garantir la sécurité publique.

À la suite de cette découverte, la municipalité a émis un arrêté de mise en sécurité et a sollicité l'intervention des pompiers. Ces derniers, avec l'appui de leurs spécialistes en bâtiment, ont été mandatés pour évaluer le risque de dégradations supplémentaires de la façade et de l'immeuble dans son ensemble.

L'inspection approfondie réalisée par les pompiers a permis de rassurer les habitants : le risque d'effondrement majeur de la structure a été écarté. Cependant, les mesures de sécurité restent strictes. Un périmètre de sécurité a été établi, englobant l'ensemble du trottoir et les places de stationnement situées devant le bâtiment. Heureusement, la circulation des véhicules n’a pas été interrompue, minimisant ainsi les perturbations pour les résidents et les commerçants locaux.

Pour approfondir les mesures de sécurité nécessaires, la ville de Chaumont a demandé au tribunal administratif de nommer un expert judiciaire. Cet expert sera chargé de définir les actions à entreprendre pour garantir la sécurité des biens et des personnes.

Une boutique au rez-de-chaussée

L'immeuble abritait depuis trois ans et demi la boutique "L'armoire des sœurs". Contactée pour réagir à cette situation, la gérante de la boutique a exprimé sa profonde déception.

‍"Nous avons dû vider intégralement la boutique conformément à l'arrêté et nous ne rouvrirons pas de boutique dans la ville," déclare-t-elle, visiblement démoralisée et dégoûtée par cette situation.

Malgré cette épreuve, la gérante reste déterminée à poursuivre l'activité de vente en ligne de www.larmoiredessoeurs.com. Actuellement à la recherche de nouveaux bureaux pour stocker son inventaire, elle espère pouvoir surmonter cette crise. Trois salariées sont directement affectées par cette situation délicate.

Une négligence ?

La situation du bâtiment n'était pas nouvelle.

‍"La situation était critique depuis de longs mois," révèle la gérante. "Même cette année, des poutres sont tombées à l'intérieur du bâtiment, mais le propriétaire ne réagissait pas à nos alertes."

Ce manque de réactivité a finalement conduit à l'état de dégradation avancée nécessitant l'intervention des autorités.