« C’est un moment de partage avant tout ». Pascal Goujard, directeur de l’appui aux territoires à Seine Grand Lac, se réjouit de ces trois jours de séminaire dans la région autour de la question des zones humides.
Pour la première fois, les 53 associations Ramsar de France se sont réunies à Saint-Dizier du mercredi 27 septembre au vendredi 29 septembre autour du thème “L’imprévisibilité de l’eau à l’heure du changement climatique. Les zones humides comme solution”.
Au programme de ce colloque national : conférences, visites des zones humides du Lac du Der, retours d’expériences, projections de film ou encore ateliers pratiques. Au total, plus de 200 « passionnés bénévoles ou professionnels », se sont retrouvés dans la cité bragarde.
L’intérêt écologique de la Champagne humide
La Champagne humide forme, avec le lac du Der, le lac de la Forêt d’Orient (Aube) et les étangs de Belval (Marne), une même région Ramsar. « La plus grande de France métropolitaine », souligne Pascal Goujard, directeur de l’appui aux territoires à Seine Grand Lac.
Ce site Ramsar regroupe des cours d’eau, des lacs et des forêts alluviales, plus de 400 étangs, quatre réservoirs, des canaux, des gravières et des prairies.
On y retrouve plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs et le site est un refuge d’importance cruciale pour quelque 150 000 oiseaux d’eau hivernants. Près de 150 cigognes noires ont été recensées en été et jusqu’à 300 000 grues cendrées migratrices.