C’est une annonce qui a réveillé la colère et l'indignation dans tout le pays. Ce vendredi matin, une cinquantaine de personnes, représentant des citoyens et le collectif d'associations « Les arbres des routes en Haute-Marne », se sont mobilisés devant l'Hôtel du Département à Chaumont pour faire entendre leur colère, en amont de la conférence de Nicolas Lacroix donnée à la presse.
Lors de cette conférence, Nicolas Lacroix a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une reculade. Le Président a rappelé sa position, déjà exprimée la semaine dernière.
Des précisions pour tempérer les critiques
Pourtant, des nuances ont été apportées. Nicolas Lacroix a précisé que le plan concernait les arbres situés en “zone de récupération” à moins de 2 mètres de la route. Le Département en recense 735 sur le réseau structurant à 90 km/h, soit 750 kilomètres de route.
Puis le Président a évoqué le courrier reçu jeudi soir par Christophe Béchu, jugeant dommage la démarche du Ministre de la Transition écologique. Il est également revenu sur la pétition qui a réuni près de 4000 signatures en moins d’une semaine et les différentes critiques suscitées par son annonce en fin de semaine dernière, écartant l’éventualité d'une consultation citoyenne.
Le regret des associations mobilisées
Suite à la conférence de presse, le collectif « Les arbres des routes en Haute-Marne », qui réunit les associations Belles Forêts sur Marne, Nature Haute-Marne, LPO Champagne-Ardenne, SOS Pays de Langres, SOS Pays de l’Apance, Champagne-Ardenne Nature Environnement, et Sites & monuments regrette que Nicolas Lacroix ne soit pas ouvert à la discussion.
Le collectif s'était déjà exprimé une première fois au travers d’une lettre ouverte jeudi, appelant plutôt à sauvegarder et développer les arbres en bord de route sur le territoire. Les associations vont solliciter les services de l’Etat pour suivre l’évolution de ce plan et réfléchissent déjà à la création d’un réseau de surveillance.