Mardi, un accord a été renouvelé entre la Chambre de commerce et d'industrie Meuse Haute-Marne, et les chambres syndicales des buralistes de Meuse et de Haute-Marne. Le but: proposer des financements pour la rénovation des bureaux de tabac.
Des fonds pour se rénover. Pour aider les buralistes à rénover leur point de vente, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Meuse et de la Haute-Marne a renouvelé la convention liée au Fond de transformation, qui offre des aides pour la rénovation des bureaux de tabac..
Pour prétendre à ses aides, les buralistes doivent réaliser un audit sur leur établissement. Il permet de fixer l’objectif des rénovations, et de réfléchir aux services qu’ils pourraient être intéressant de proposer. Une fois cela fait, les buralistes peuvent décider de lancer des travaux de rénovation et/ou de diversification et ainsi obtenir une aide de la CCI, d’un montant qui peut monter jusqu’à 33000€. La CCI remboursera également le coût de l’audit si les travaux sont engagés.
« Les buralistes changent. Ils raisonnent en termes d’expérience client et en termes de multiservices » rappelle Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne.
En 2018, une convention avait été lancée au niveau national pour la création du fonds de transformation. Grâce à la précédente saison du projet, de 2018 à 2023, un meusien tabac et dix haut-marnais ont été rénovés. Par exemple, au café des sports de Saint-Dizier, des luminaires ont été ajoutés et l’espace vente a été transformé. Le projet manque de communication car il y a 85 buralistes en Haute-Marne et 65 dans la Meuse. La saison 2 s’étendra donc jusqu’à 2027.
La diversification : un enjeu important pour les bureaux de tabac
Si dans les années 2000, le tabac représentait 80% du chiffre d'affaires des buralistes, aujourd’hui, ce n’est plus que 50%. Les buralistes multiplient donc les casquettes, pour continuer à attirer les populations : un service de relais colis, de maroquinerie, des produits locaux, ou encore des billets de train ont pu être proposés dans des bureaux de tabac haut-marnais et meusiens.
« Ces services permettent de combler des zones d’ombres. En zone rurale, les gens ont besoin de faire des kilomètres pour faire des choses simples, comme acheter des billets de train. C’est pour cela que l’on a fait le choix de proposer ses services » affirme Patrick Laumont, président de la Chambre syndicale de Haute-Marne .
Le service de relais colis génère particulièrement de passage, jusqu’à 100 clients par jour dans certains points de vente. Les autres produits mis en avant bénéficieront donc d’achats d’impulsion.