Le soleil brille enfin. Après des jours d’attente, ce céréalier meusien peut moissonner cette parcelle. Aujourd’hui, il n’a que quelques heures devant lui pour récolter ces végétaux plantés il y a quelques mois.
Sur ses 460 hectares, Xavier Arnould cultive depuis une dizaine d’années du colza, du blé, des tournesols ou encore de l’orge. Mais cet été les moissons ne sont pas bonnes. Les rendements sont décevants et parfois même catastrophiques.
Une météo capricieuse
Cette année, le pire ennemi des agriculteurs a été la météo. Trop d’eau, peu de soleil… difficile de faire pousser correctement des cultures dans ces conditions.
Lorsque Xavier Arnould moissonne, il travaille environ cinq hectares par heure. Mais avec la météo toujours aussi capricieuse, les journées de récoltes sont rares et de plus en plus courtes.
« On n'a pas de quantité, pas de qualité »
En mai, les épis des céréales avaient une taille correcte, mais avec l’humidité, des maladies se sont installées et les grains ne se sont pas développés comme d’habitude. Ceux qui restent sur la plante sont plus petits, et leur qualité très moyenne s’aggrave au fil du temps. Plus le céréalier attend pour récolter et moins les grains sont bons.
Pour ne rien arranger, les sangliers ont causé de nombreux dégâts dans les champs. A l’orée des bois, l’orge a été piétinée et a pris l’humidité. Le céréalier ne désespère pas pour autant. Travailler la terre c’est aussi dépendre de la météo.