Agriculture

À Longeville-en-Barrois, un éleveur de brebis rencontre des difficultés pour vendre sa laine. Depuis la crise sanitaire, il se retrouve avec plusieurs tonnes de laine invendable.

Exaspérés par les attaques de loups, la concurrence déloyale et les lourdeurs administratives, les agriculteurs de la Meuse, de la Haute-Marne et de la Marne intensifient leurs mobilisations pour se faire entendre.

Ce vendredi 18 octobre, à Châlons-en-Champagne, les agriculteurs ont manifesté devant la préfecture, à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs. En cause, la hausse des charges, la suppression progressive d'avantages fiscaux, notamment sur le carburant agricole, ainsi que des contraintes toujours plus strictes sur l'utilisation des pesticides. Ils réclament des mesures urgentes pour leur profession.

Le préfet de la Haute-Marne annonce un dégrèvement de la taxe foncière pour les agriculteurs touchés par les mauvaises récoltes de 2024, avec possibilité de complément pour les pertes supérieures aux moyennes.

En Haute-Marne près de 200 exploitations sont touchées par la fièvre catarrhale. Cette maladie impacte les ovins mais aussi les bovins. Trois des 27 sérotypes de la FCO sont présents en France : le 8 depuis 2015, le 4 depuis 2017 et le 3 depuis 2023.

La fièvre catarrhale ovine continue de faire des ravages dans de nombreuses fermes dans la région Grand Est. Elle impacte durement les élevages et cause d'importantes pertes financières. Malgré la situation, Daniel, éleveur à Longeville-en-Barrois tente de limiter les dégâts.

En 2024, les agriculteurs meusiens subissent des rendements désastreux et une crise économique. Ils demandent un soutien urgent de l'État pour surmonter cette année noire.

Un foyer de fièvre catarrhale ovine a été détecté dans la commune de Chimay en Belgique, à une centaine de kilomètres de Reims. Cette maladie virale, qui touche principalement les moutons, doit être régulée.

Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) déclaré à Chimay, commune belge, frontalière avec la France. Situé à environ 100 kilomètres de Reims, le ministère de l'Agriculture et de la souveraineté active des mesures de prévention.

Notre territoire n’y échappe pas : la production de miel tourne cette année au ralenti, à cause du mauvais temps, les abeilles sont moins sorties de leur ruche et ont donc moins produit. Une perte qui engendre une diminution des stocks de miel mais pas que. Les apiculteurs doivent nourrir leurs abeilles pour éviter qu’elles ne meurent de faim.

De l’humidité dans les champs, une qualité du produit qui n’est pas au rendez-vous, des rendements en berne, des dégradations causées par les sangliers… C’est une année difficile pour les agriculteurs. Dans le sud meusien, du côté de Nant-le-Grand, Xavier Arnould risque de réaliser sa pire moisson.

Les orages de la semaine dernière ont eu des conséquences désastreuses sur des habitations du secteur joinvillois. Mais ces intempéries ont aussi frappé les agriculteurs. Actuellement en pleine moisson certains se retrouvent avec une perte de récolte tandis que d’autres c’est leur troupeau qui se sont retrouvé pris au piège à cause de la montée rapide des eaux. Exemple à Saint-Urbain.

Parce qu’il faut l’expliquer aux enfants, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Marne ont écrit et imprimé un libre sur l’agriculture. Destinés aux jeunes âgées de 4 à 10 ans, se livre racontent l’histoire d’une famille qui s’installe dans le département.

La 4ème édition des journées nationales de l’agriculture a eu lieu partout en France. L’occasion pour les fermes d’ouvrir leur porte pour faire découvrir leur quotidien. Exemple ici à Mognéville dans la Meuse, à l’Herberie de la Saulx, une exploitation labellisée "Bienvenue à la Ferme".

La quatrième édition des Journées Nationales de l’Agriculture se tiendra les 7, 8 et 9 juin 2024 et rassemblera diverses manifestations sur l’ensemble du territoire français sur le thème de "L’éducation à l’alimentation". En Haute-Marne, ertaines fermes seront ouvertes ce dimanche. C’est le cas du Gaec Bas des Côtes à Arnancourt

Ce jeudi 4 mars, les Jeunes Agriculteurs 52 et la Mission Locale de Chaumont ont organisé une journée spéciale baptisée Agri’Games. Destiné à des collégiens et à des demandeurs d'emploi, cet évènement avait pour but de faire découvrir le monde de l'agriculture sous forme d’ateliers ludiques et pédagogiques.