Chez les Beurville, dès qu’on a l’occasion et que le temps le permet, on sort les vélos. Au programme du jour, une sortie familiale entre David le père et Mathis et Maximilien, les deux fils.
Le petit peloton a beau pédaler à plus de 30 à l’heure, la sortie du jour reste plutôt tranquille. Et pour cause : Mathis, le cadet, est en pleine saison de courses et enchaîne les compétitions chaque week-end.
Les yeux rivés sur Paris-Troyes
Prochaine échéance pour le sociétaire de l’UV Aube : la course d’un jour Paris-Troyes, où il sera le seul coureur haut-marnais. En tant que local de l’étape, il ne compte pas faire de la figuration et jouera sa carte à fond.
Parmi les proches qui seront là : ses parents mais aussi son grand frère Maximilien, qui est également son entraîneur depuis deux ans. Cette double posture lui permet d’apprécier encore plus la progression actuelle de Mathis.
Sur les traces de papa
Cette saison, le gamin de Saint-Dizier enchaîne effectivement de très bons résultats et commence à faire sa place dans le plus haut niveau amateur français. Un niveau amateur qu’a également connu autrefois son père David.
Si les deux frères Beurville sont tombés amoureux du cyclisme étant petits, David n’y est pas pour rien. À la maison, l’univers cycliste est quasiment partout, notamment les trophées du père. Comme papa, le petit Mathis s’est mis au vélo et s’est inscrit à ses premières courses vers l’âge de neuf ans. Il a même remporté la toute première course à laquelle il a participé.