Les vestiges de l’histoire sont parfois sous nos yeux. Au beau milieu d’un champ, à Nant-le-Grand, une étrange pierre massive trône debout, pour le plus grand bonheur des passionnés d’histoire
Pierre l’ogre de son nom, empreinte probable d’un cromlech, un vieux lieu de culte, est un des 3 menhirs encore visibles sur la commune de Nant-le-Grand et celui-ci abrite une légende bien particulière puisque, selon les anciens, c’est ici que des fées venaient danser le sabbat. La pierre principale a finalement été cassée pour devenir des escaliers dans le village.
Les menhirs comme repères géographiques
Quelques hectomètres plus loin, à côté d’une station météo, un autre menhir, encore plus massif, siège en patron : la Pierre l’écuyer. Elle est en alignement parfait avec les 2 autres de la commune. Cela laisse penser que c’est probablement avec ces pierres que les délimitations communales ont été tracées.
La Meuse, une terre d’histoire
Des menhirs comme ces deux-là, il y en a une dizaine visibles en Meuse. Ces richesses historiques sont pour la plupart classées monuments historiques et doivent être protégées. Près de 4000 ans après avoir été érigés, ces menhirs meusiens continuent d’entretenir leur légende.