« Carrément stressée, mais motivée à 2 000 % ». C’est ainsi que se présente Magalie Fery, candidate à l’élection Miss Belle en Forme. En février, elle participera à la nouvelle élection. Le lieu n’est pas encore connu, ça sera : le château de Vitry-la-Ville, dans la Marne ou Colombey- les Deux-Églises, en Haute-Marne.

Se sentir bien dans son corps

Le comité Champagne-Ardenne, dirigé par Jonathan Griffith, prépare la future cérémonie depuis des mois. Créé il y a trois ans par la présidente de France, il a pour but de permettre aux femmes, et aux hommes, qui ont des formes de s’assumer au grand jour.

« Miss Belle en Forme, c’est la confiance en soi et l’assurance », assure Jonathan Griffith, élu en 2023. Cinq candidates s’affronteront en 2025. C’est plus que la précédente édition. Elles viennent essentiellement de la Marne.

Robe, nuisette et musique… le déroulé du jour J

Défiler en robe de soirée n’est pas chose innée pour tous. Ainsi, des répétitions seront organisées dans différents endroits. Cela permettra de faciliter les déplacements des participantes. Si pour Jonathan Griffith, président du comité Champagne-Ardenne, « elles sont déjà toutes gagnantes », il faut néanmoins convaincre le jury.

Les candidates, dont Magalie Fery, devront dans un premier temps effectuer un passage de présentation en robe noire. Puis en nuisette habillée. Suivie d’une tenue de ville, d’une robe de soirée et de mariée. 

Pour finir, les futures Miss Belle en Forme disposeront d’un  passage libre. Elles auront trois minutes pour s’exprimer librement : musique, chant, discours et enfin questions du jury. Il en va de même pour les hommes puisque l’élection est mixte.

« Pour une fois, les filles rondes sont mises en avant »

Pour Magalie Fery, l’aventure débute. Ce concours, elle l’a découvert sur les réseaux sociaux : « J’ai commencé à m’y intéresser, ça m'intriguait, explique t-elle. Je me suis dit super, pour une fois que des filles rondes sont mises en avant dans une belle élection ». Elle décide donc de postuler en juin dernier. Toutefois, et avant de se lancer, elle décide de contacter la miss en titre, ses dauphines et la trésorière : «  j’avais besoin d’être rassurée ». 

Soutenue par sa famille, Magalie Fery a « vraiment envie de s’investir. C’est une fierté de représenter les filles qui ont des formes, et de défendre des valeurs. De prouver ce que l’on peut faire ». 

Afin de mettre un coup de projecteur sur cette élection méconnue, le comité officiel organise un repas dansant le 2 novembre prochain, à Colombey-les-Deux-Églises. L’objectif est de récolter des fonds, mais avant tout de faire parler d’eux.