Le Paris-Troyes fait son retour pour sa deuxième édition avec un départ qui est prévu en Haute-Marne.
Le départ de la course se fera dans un village symbolique en Haute-Marne, à Colombey-Les-Deux-Églises, lieu bien connu du Général De Gaulle. Une adresse pas anodine qui rassemblera, en plus des coureurs, des producteurs locaux.
« L'ancrage du territoire est primordial, l'événement deviendra populaire par cet ancrage local, avec des producteurs locaux et un patrimoine qui retrace bon nombre de beaux paysages », explique avec enthousiasme le directeur de l’épreuve Florian Morizot.
L'enjeu est donc de taille pour cet ancien cycliste, «faire la promotion de la Haute-Marne à travers cet événement et attirer un maximum de personnes pour en faire un événement majeur du cyclisme français.»
Autre évènement, sur la ligne de départ, c’est un expert du cyclisme, monsieur Jean-Paul Ollivier qui fera l’honneur de lancer la course le 29 mai prochain.
Des préparatifs et une ambiance Grand Tour
« Nous comptons une grande quantité de bénévoles pour préparer ces 190 km de voies publiques à sécuriser » révèle l'organisateur.
« Cette équipe de passionnés et moi-même, nous voulons mettre l’accent sur le sport avec les JO qui arrivent en point de mire, donner et partager cette envie de vivre un bel événement, c’est sans doute la clé pour en faire un beau spectacle.»
Outre l’ambiance « Grand Tour,» bon nombre d’équipes de Classe 2 attendent cet évènement comme un tremplin pour faire des résultats et se rendre visible par des équipes de Classe 1. Jérémy Cabot en est le parfait exemple, ce cycliste s’est relancé en 2019 en remportant l’édition puis a été remarqué par la mythique équipe TotalEnergies.
Une volonté affichée par cet ancien cycliste qui souhaite en faire un automatisme et ne manque pas d’évoquer ce sens du partage désiré : « À terme, nous voudrions stabiliser le départ de l’épreuve en Haute-Marne, le village de départ et ses producteurs locaux, l’écran géant qui diffusera l’intégralité de la course et la présence du public sont des signes forts pour notre attachement à la région », conclut Florian Morizot.