Après un combat éclair de 34 secondes, le natif de Saint-Dizier, Axel Clerget a été battu par l’Italien Christian Parlati en 16e de finale et est éliminé du Grand Slam de Paris. Une déception sur le chemin des Jeux olympiques.

Il lui faudra attendre pour prendre sa revanche. Ce dimanche 4 février, au deuxième tour du Grand Slam de Paris, le Bragard, Axel Clerget a de nouveau chuté contre l’Italien Christian Parlati, qui l’avait déjà battu en décembre dernier à Tokyo. Après à peine 30 secondes de combat, Parlati a envoyé au tapis un Clerget dynamique mais sûrement trop naïf. 

À l’impact des deux épaules sur le tatami, Clerget et Bercy ont compris : ce n’est rien d’autre qu’un ippon. Parlati ne laisse paraître aucun trait de joie tandis que Clerget, œil hagard, prend du temps pour venir saluer et reconnaître sa défaite.

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La course à la qualification olympique

Ce tournoi devait constituer une étape majeure sur le chemin des Jeux olympiques pour Axel Clerget, qui venait à Paris plein d’ambition et de motivation. En concurrence avec deux autres combattants français pour un ticket olympique, il avait l’occasion de marquer de précieux points dans ce Grand Slam de Paris qu’il connaît si bien (il y participait pour la 14e et dernière fois cette année).

Après un premier tour réglé par ippon face au Bulgare Ivanov Ivaylo, le second combat de la journée aura été aussi court que décevant pour Axel Clerget. De son côté, son compatriote tricolore Maxime-Gaël NGayap Hambou s’est qualifié, lui, en demi-finale du tournoi. 

Rien n’est officiellement perdu pour le Bragard de 35 ans puisque la qualification sera une décision subjective de la Fédération Française de Judo (les combattants eux-mêmes ne savent pas quand ils auront le choix final) mais les opérations se compliquent avec cette désillusion. 

Prochain rendez-vous le 15 février avec le Grand Slam Tel Aviv, pour 3 jours de combats puis du 1er au 3 mars à l’occasion du Grand Slam de Tachkent avec, dans les deux cas, obligation de meilleurs résultats pour marquer des points auprès de la Fédération et continuer à croire à Paris 2024.