La reine de janvier, c’est elle. La galette des rois trône fièrement sur les vitrines des boulangeries. Direction l’arrière boutique pour percer les secrets de sa fabrication. Et une bonne galette, c’est d’abord un bon feuilletage. Pour ça, il faut superposer des couches de beurre et de pâte.
Après avoir laissé la pâte reposer au froid, Nicolas l’affine une dernière fois pour obtenir son feuilletage définitif, qui ne dépasse pas les trois millimètres d’épaisseur. Le pâtissier peut passer à la découpe.
Place au fourrage de la galette. Chez Deloison, on la joue gourmande avec de la crème d’amandes. Une fois les disques assemblés et les galettes refermées, vient le moment fatidique, le traçage des motifs de la galette. Une étape minutieuse.
À chacun sa galette
Une fine couche de jaunes d’œufs pour la brillance et les deux galettes peuvent partir au four à 170°. La cuisson va permettre aux galettes de prendre du volume. Avant de les mettre en rayon, nous demandons à Nicolas de comparer sa réalisation avec une galette industrielle. Deux produits qui n’ont rien à voir
La qualité a tout de même un coût. La galette industrielle coûte quasiment quatre fois moins cher que celle de Nicolas. Dernière étape pour nos deux galettes. Marceline, la maman de Nicolas, va les faire rayonner dans la boutique. En attendant que ses reines de janvier trouvent leur roi.