Ils étaient tranquillement chez eux, quand ils ont vu une vingtaine de gendarmes, en formation d’assaut, débarquer dans leur maison.
A l’origine de cette intervention, un appel malveillant de la part d’un individu se faisant passer pour le fils du couple et qui indiquait que son père avait tué sa mère.
Une blague de mauvais goût qui a mobilisé le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Vitry-le-François, ainsi que la brigade de recherche.
Ce phénomène, né aux Etats-Unis, est connu sous le nom de “swatting” et consiste à faire intervenir la police sans une réelle raison..
En France, c’est à partir de 2014 que des cas de «swatting» ont été observés. Selon des sources du ministère de l’Intérieur, près de 40 procédures sont ouvertes chaque année.
Une pratique qui n’est pas sans conséquence : les auteurs de «swatting» risquent jusqu’à deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende.