Avec 29 août, le jour de la Saulx, Justine Boschiero et Léo Curé offrent une œuvre poignante inspirée d'un massacre méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Ce court-métrage plonge le spectateur au cœur de l'Histoire, entre devoir de mémoire et dramaturgie.
Raconter un événement historique
Le 29 août 1944, 86 personnes ont été massacrées par les Allemands dans la vallée de la Saulx. Cet événement tragique, encore peu connu, a inspiré le court-métrage de Justine Boschiero et Léo Curé. « L'idée nous est venue lors d'un repas de famille, lorsque certains ont commencé à parler de ce massacre », explique la réalisatrice. Ce drame a servi de toile de fond à une histoire fictionnelle où deux femmes, autrefois antagonistes, doivent s’allier pour survivre.
De la mémoire à la fiction
Le film, qui se déroule en huis clos, s’appuie sur un témoignage historique bouleversant. « Nous voulions un équilibre entre réalité historique et création fictionnelle », précise Léo Curé. Le devoir de mémoire est au cœur du projet, notamment à l’occasion des commémorations des 80 ans de cet événement en 2024. Mais le film se veut aussi un outil pédagogique, visant à sensibiliser les jeunes générations à cette tragédie oubliée.
Avec ce court-métrage, Justine Boschiero et Léo Curé rendent hommage aux victimes tout en proposant une nouvelle lecture cinématographique de cet événement.