« Les secours sont là pour les urgences, ils ne gèrent pas ce qui se passe après ». Eric Bonnemains, maire de Villiers-en-Lieu, a signé, samedi 8 février, une convention avec la protection civile de Haute-Marne (ADPC 52) dans le cadre du plan communal de sauvegarde.
Mieux gérer les catastrophes naturelles
Cette convention permet à la commune de disposer de matériels et de bénévoles de l’association pour venir en aide à la population, lorsqu’une catastrophe naturelle se produit. « Dans le cas d’une inondation, ils ont une remorque pour pomper l’eau », décrit Eric Bonnemains.
Ces moyens de l’ADPC 52 seront mis à disposition pour les missions qui relèvent de son agrément de sécurité civile. « Le but est d’être complémentaire avec les secours actuels qui eux vont aider et soigner les gens », annonce le maire qui reprend l’exemple des inondations, « Si les habitations sont dégradées ou détruites, ce ne sont pas les secours qui vont se charger des hébergements ou de retirer l’eau, mais la protection civile ».
L’association peut être engagée dans les cas suivants :
- Mener des actions de vigilance avant l’évènement : reconnaissance, alerte de la population
- Pendant la phase urgente de la crise : évacuation des personnes, hébergement d’urgence, recherche.
- Après la crise : déblaiement/pompage, approvisionnement, accompagnement de la population, aide administrative.
La convention n’est pas payante pour la commune et profite aussi à la protection civile : « Si besoin, on leur met à disposition des locaux pour stocker le matériel ou pour organiser des réunions, par exemple », déclare Eric Bonnemains.
Toutefois, la protection civile peut mettre fin à la collaboration lorsque les missions confiées mettent en danger le personnel ou ne correspondent pas à leurs compétences.