Chaque jour, environ 20 000 véhicules empruntent le viaduc de Marnaval. Parmi eux, 35 % de poids lourds. Une importante fréquentation qui risque d’être impactée par les travaux menés par la Direction Interdépartementale des Routes (DIR Est).
Les conséquences pour les usagers
Le viaduc restera ouvert pendant toute la durée des travaux à l’exception de quelques nuits à venir pour la mise en place et le retrait de dispositifs de sécurité ainsi que du changement de voie à réparer.
La circulation est toujours possible sur le pont de la nationale 4, mais s'effectue sur une seule voie. La vitesse est toutefois abaissée à 50 km/h pour des raisons de sécurité en cause l’étroitesse des voies de circulation.
Transports exceptionnels : une route à éviter
Après une semaine de travaux, un premier incident sans gravité est à noter : « Un transport exceptionnel à été coincé vendredi 26 juillet. Il a dû faire marche arrière sur plusieurs centaines de mètres ».
Une manœuvre complexe en présence des forces de l’ordre, comme nous le relate Vincent Coin, chef d’opération DIR Est. Une route difficile pour ces convois dus au rétrécissement des voies de circulation.
Les transports exceptionnels viennent frotter contre les dispositifs de sécurité ce qui les dégrade par conséquent, allant même jusqu’à les déplacer latéralement. Le chef des opérations, « invite tous les transports exceptionnels d'une largeur supérieure à 2.60m à éviter la RN4 au niveau de Saint-Dizier ».
Des travaux nécessaire
Construit à la fin des années 90 pour une mise en service en l’an 2000, le viaduc de Marnaval n’en est pas à ses premières rénovations. Au cours des années précédentes, plusieurs actions d'urgence ont été réalisées dans l’attente de réalisation de travaux durables.
Selon Vincent Coin « cet ouvrage présente deux types de pathologies. Des caniveaux disjoints qui laissent s'écouler l'eau en contrebas, et des capots métalliques architecturés en rive qui présentent un niveau de corrosion important et sont susceptibles de se décrocher ». L’intégralité des capots métalliques de chaque côté et le caniveau vont être remplacés.
Coût des travaux
L’enveloppe totale de ces travaux est estimée à un million d’euros pris en charge par l’Etat. Une somme qui peut en partie s’expliquer par la longueur du viaduc soit 590 mètres.
Les travaux ont commencé le 22 juillet. Le planning est pour l’instant maintenu. Hormis la problématique du convoi exceptionnel, aucun autre incident n’est à signaler.
Vincent Coin assure que « des mesures complémentaires seront prochainement déployées pour que le message soit largement diffusé », afin que des véhicules larges s'organisent pour emprunter une autre route.