Des moutons en pleine santé, pour le plus grand plaisir de leur propriétaire, Daniel.

Mais derrière cette tranquillité apparente se cache une menace grandissante : la fièvre catarrhale. Cette maladie virale, transmise par les piqûres d'insectes, cause de fortes fièvres et des inflammations chez les animaux. Pour les agriculteurs, c'est un véritable fléau.

Des pertes économiques

Si Daniel  a eu la chance de préserver la majorité de ses bêtes, d'autres éleveurs ne sont pas autant épargnés. Dans certaines fermes, la maladie fait des ravages, entraînant des pertes financières colossales.

La Région Grand Est a d'ailleurs adopté une motion de soutien aux éleveurs frappés par la fièvre catarrhale, lors de l'assemblée plénière du 26 septembre. Les élus régionaux expriment leur solidarité et demandent à l’État d’accélérer les indemnisations.

Une pénurie de vaccins

La lutte contre la fièvre catarrhale est difficile. Depuis le début de l’épidémie en Meuse, les agriculteurs manquent de vaccins. Dans cette situation de crise, les éleveurs s'accrochent à l'espoir d'un vaccin plus accessible pour sauver leurs troupeaux.

En attendant, c'est la vigilance et l'entraide qui priment. Selon les données du ministère de l’Agriculture, au 26 septembre , 3 743 foyers de fièvre étaient recensés en France.