L'épisode d'influenza aviaire hautement pathogène, qui a marqué la fin de l'année 2023, montre enfin des signes de régression. Selon un communiqué de la préfecture de la Meuse, le dernier cas en élevage a été détecté le 16 janvier 2024, marquant une nette amélioration par rapport aux 315 foyers recensés à la même période l'année précédente.
« Le nombre total de foyers cumulés était de seulement 10, contre 315 à la même période en 2023 », souligne la préfecture.
Cette amélioration est attribuée à une "circulation moindre du virus en Europe" mais aussi à l' "application de mesures strictes de biosécurité" et à "la mise en place d'une stratégie vaccinale" initiée dès le 1er octobre 2023. Dans le département de la Meuse, 3 550 canards ont bénéficié de cette vaccination, contribuant ainsi à l'endiguement de l'épidémie.
Un impact réduit sur l'avifaune sauvage
Le communiqué précise également que l'avifaune sauvage semble moins affectée par cette vague de l'influenza aviaire, avec un dernier cas enregistré le 20 février 2024 sur un goéland dans le département de la Manche. Ce constat positif a mené le Ministre en charge de l'Agriculture à abaisser le niveau de risque épizootique à "modéré" à compter du 18 mars 2024, offrant ainsi un répit tant attendu par les éleveurs et les acteurs du secteur.
Des mesures de précaution toujours de rigueur
Malgré cette bonne nouvelle, la vigilance reste de mise. Le passage au niveau de risque "modéré" implique le maintien de la mise à l'abri des volailles dans les zones à risque particulier (ZRP), qui concernent 140 communes dans le département de la Meuse. Hors de ces zones, les restrictions précédentes sont levées, mais la préfecture insiste sur l'importance de continuer à appliquer les mesures de biosécurité pour protéger les élevages.