Depuis plusieurs années, le PTC, une drogue de synthèse très violente, a fait son apparition sur les bancs des collèges et des lycées. La communauté d’agglomération Meuse Grand Sud a lancé une campagne de prévention sur le sujet, en coordination avec les forces de l'ordre et les services de santé. 

Le PTC, ou “Pète ton crâne”, est de plus en plus présent sur les bancs des collèges et des lycées. Sa consommation n’est pourtant pas sans risque, puisqu’elle peut provoquer des malaises, des crises de panique ou des troubles psychiatriques. Et que ça soit sur Internet ou au abord des établissements scolaires, le PTC se trouve facilement. Et il peut être difficile de s’en sortir. Le sevrage est en effet très violent pour le corps, qui en garde des séquelles.

Cette drogue de synthèse, aussi appelée Buddha blues, se popularise depuis plusieurs années dans le sud meusien. Pour faire face aux problèmes, en octobre dernier, la Communauté d'agglomération Meuse Grand Sud, et le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) ont lancé une campagne de prévention sur les dangers de cette drogue, jugée 200 fois plus puissante que le cannabis. 

Des affiches de prévention ont donc été créées. Elles ont été distribuées dans les lycées et les collèges volontaires de la communauté d’agglomération, mais aussi dans des lieux accueillant des jeunes, comme l’Espace Animation de Ligny-en-Barrois dans les locaux de l’Association Meusienne de Prévention. 

En plus d’alerter sur le PTC, cette campagne a également été l’occasion pour les personnels de santé, les services de police et la collectivité de se coordonner pour mieux gérer ce fléau. Les réponses ont pu être simplifiées, et les jeunes mieux redirigés vers le personnel adapté.  

Les résultats de la campagne

Quatre mois plus tard, les forces de l’ordre et les professionnels de santé ont noté une hausse des consultations et des signalements liés au PTC, et une meilleur familiarité avec les dommages qu’il cause.

« Une maman a reconnu les symptômes de son fils grâce aux affiches et nous a contactés ». Alexia Baron-Clément; coordinatrice prévention de la délinquance, au CIAS 

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En effet, le produit peut être consommé grâce à une cigarette électronique, et il est incolore et inodore. Il est donc facile de dissimuler sa consommation à ses proches. Xavier Delarue, préfet de la Meuse, a donc salué ces efforts pour limiter la consommation de drogue des jeunes.

« Ce sont des produits chimiques extrêmement dangereux, et pour protéger la santé de nos jeunes il faut leur expliquer à quel point ils sont dangereux et à quel point il faut les éviter » Xavier Delarue, préfet de la Meuse

Dans le cadre de cette campagne de prévention, un court-métrage sera tourné en juin prochain, avec des jeunes suivies par les associations partenaires du CISPD. Ils auront l’opportunité de jouer devant la caméra, mais aussi derrière.

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Pour obtenir de l’aide, vous pouvez contacter Addictions France au 03 29 76 26 01

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