Le 21 octobre dernier, Bergère de France a été sauvée. Le tribunal de commerce a validé l’entreprise meusienne, alors devenue une SCOP. Mais ce n’est pas la seule dans ce cas-là.
Une industrie meusienne importante
La Meusienne ou encore Cordm, toutes ces industries se sont renouvelées sous la forme d’une société coopérative et participative, c'est-à- dire que les employés ont des parts dans le capital de l’entreprise et ont un pouvoir de décision. Le préfet souligne l'importance de ces repreneurs plutôt que des investisseurs étrangers, comme ça a été le cas à Stenay.
Bergère de France s’est relancée avec seulement 57 salariés en octobre dernier. Aujourd'hui, ils sont 140. L'entreprise continue d’aller de l’avant et de reprendre les productions. Dans les années 80, l’usine meusienne comptait près de 1 000 salariés avant de connaître un long déclin. La Chambre de commerce et d'industrie veut absolument que ce modèle persiste dans le futur. Pour le moment, la CCI est satisfaite du maintien des entreprises sur le territoire.
Une industrie florissante
D'après le préfet, la situation économique est plutôt bonne en Meuse avec des filières importantes comme l'agroalimentaire ou encore l'aéronautique. Le département souhaite continuer à augmenter les productions et les emplois dans ces entreprises.