Écouter et orienter les victimes. Ce sont leurs missions principales. Ces quatre femmes sont des intervenantes sociales qui intègrent plusieurs fois par semaine les gendarmeries et commissariats de la Meuse. Toutes sont rattachées au Service et établissements publics d’Inclusion et d’Accompagnement Argonne Meuse.
Écoute et bienveillance
Leur rôle est bien défini : trouver des solutions sociales pour les victimes de violences intrafamiliales et leurs proches.
Pour faciliter leur travail, deux conventions ont été signées ce lundi pour renforcer les effectifs et ouvrir de nouveaux créneaux d’accueil.
Installée en plein cœur de la brigade de Commercy, Laura sera présente trois demi-journées et une journée complète par semaine. Elle pourra recevoir des victimes dans cette pièce, mais aussi se déplacer sur le territoire.
Collaboration et complémentarité
Ce bureau est aussi une façon de faciliter la collaboration entre les gendarmes et cette travailleuse sociale.
Le but du dispositif des intervenants sociaux en gendarmerie ou en commissariat, c'est de faciliter l’accès aux institutions. Dans le département de la Meuse, en 2023, on dénombre 10 femmes victimes de violences conjugales pour 1 000 habitantes âgées de 15 à 64 ans. C’est à peine en dessous de la moyenne nationale située à 10,6.