En l'espace de quelques jours, les boutiques Orange de Saint-Dizier et de Chaumont ont été les cibles de vols. Deux événements rapprochés qui mettent en lumière les risques croissants auxquels sont confrontés les magasins de téléphonie mobile, particulièrement en période de fêtes.
Chaumont : un mode opératoire différent
Une semaine après le braquage de Saint-Dizier, la boutique Orange de Chaumont a elle aussi été visée, bien que les « circonstances diffèrent », selon les informations transmises par le parquet de Chaumont. Contrairement au premier incident, seuls des téléphones de présentation ont été volés. Selon Orange, ces appareils, inutilisables une fois déconnectés de leurs supports et sortis du magasin, ont une valeur limitée.
Aurélien Bienfait, gérant de la société AGP Sécurité, collabore avec la société depuis 10 ans. C’est la première fois que le magasin de Chaumont est concerné. « Lors de l’effraction, un agent est intervenu sur place vers quatre heures. La police était déjà là ». Selon lui, les fumigènes ont permis de limiter les dégâts.
Sécuriser le commerce
Un artisan a été dépêché pour protéger la vitrine fracassée de la boutique et éviter de nouvelles intrusions. La communication d’Orange a affirmé qu’il y a « de plus en plus de vols, notamment en cette période de fêtes ».
L'entreprise tente depuis toujours de l’efficacité de ses services de sécurité. « Nous réduisons également nos stocks pour limiter les pertes », précise également le chargé de communication.
Face à ces événements, la ville de Chaumont a rappelé les dispositifs en place pour prévenir ce type d’actes. Selon Thierry Alonso, adjoint à la sécurité, 60 caméras de surveillance couvrent la ville, et leurs enregistrements sont conservés pendant 15 jours. Ces images seront exploitées dans le cadre de l'enquête pour identifier les auteurs du vol.
Une enquête en cours, mais pas de lien établi
Le procureur de la République de Chaumont a confirmé qu’une enquête est en cours pour élucider les circonstances du vol. Cependant, « aucun élément à ce stade ne permet de faire un lien entre les deux passages à l’acte », a précisé Denis Devallois.
En ce qui concerne le premier incident qui s’est produit à Saint-Dizier. Cinq individus ont été interpellés. Selon les informations recueillies, le groupe était composé de deux mineurs âgés de 16 ans, originaires de Vienne et de Lyon, ainsi que de trois majeurs : deux hommes et une femme. Tous ont été déférés à l'issue de leur garde à vue, et les majeurs ont été placés en détention jusqu'au 24 janvier prochain.