C’est une petite action aux grands risques. Un homme s’amusait depuis mi-décembre à éclairer au laser les Rafale de la base aérienne 113 à leur retour de nuit. L’auteur des faits a été appréhendé à Saint-Dizier le 30 janvier et placé en garde à vue.
Des risques importants
D’après le service communication de la gendarmerie de l’air et de l’espace, ce phénomène arrive de « temps en temps ». Mais il s’était intensifié ces dernières semaines.
Cependant, il représente un « vrai risque » pour la santé des pilotes lorsque le laser est pointé sur les casques. Ces derniers peuvent être fortement impactés au niveau de leurs visions. Autre problématique, ces agissements peuvent entraîner des difficultés de circulation entre les Rafale.
Une sanction pédagogique
Le procureur de Chaumont s’est saisi du dossier. Même s’il n’y avait pas volonté de porter atteinte, l’homme a été convoqué à la fin du mois de janvier devant le délégué du procureur. Il devra effectuer un stage de citoyenneté de deux jours à ses frais.
« C’est une sanction pédagogique, précise Denis Devallois, procureur de la République. L'individu n’a pas d’antécédents, mais doit prendre conscience de ses actes ». Le laser a été détruit par les autorités.